Protection du littoral et des paysages

Commune largement bordée par la mer, Quiberon jouit d’un environnement naturel exceptionnel tant pour ses paysages que pour sa faune et sa flore : à l’Est la baie de Quiberon, à l’Ouest le grand site naturel, au Sud la pointe du Conguel.

Le Conservatoire du Littoral veille depuis 1991 sur la Côte Sauvage et sur le Conguel, mais aussi sur les Landes et marais de la presqu’île. Les mesures prises par cet opérateur ont permis le retour de la flore, de la nidification de certains oiseaux et la sauvegarde de l’œillet de France qui était menacé de disparition.

Afin de sauvegarder les espaces naturels des rivages maritimes, la commune de Quiberon et ses partenaires (Conservatoire du littoral, Direction Régionale de l’Environnement, Conseil Général du Morbihan, syndicat mixte du Grand site) mettent en commun un programme de protection de la côte pour restituer au littoral, site fragile et menacé, son caractère naturel et sauvage, protéger sa faune et sa flore, ralentir l’érosion due aux facteurs climatiques et au piétinement humain.

Quatre ZNIEF, 108 espèces protégées et 62 menacées, pour en savoir plus, consultez le site de l’INPN (Inventaire national du patrimoine naturel)

Plantes invasives

Les plantes exotiques invasives sont des espèces végétales exotiques (non indigènes) dont l’introduction volontaire ou fortuite par l’Homme sur un territoire menace les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques, économiques et sanitaires négatives, parfois graves.

Les espèces exotiques invasives sont aujourd’hui considérées comme l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité. Le territoire de Quiberon est concerné par plusieurs de ces espèces, c’est pourquoi une stratégie d’actions est mise en œuvre.

Il ne faut pas confondre les plantes invasives avec les plantes envahissantes indigènes telle que le mouron, l’ortie, le liseron, le lierre ou encore le pissenlit… Même si elles posent parfois problème au jardin, ces plantes sont souvent la conséquence de mauvaise pratique culturale (terre nue, sol tassé…). En jardinant au naturel, on retrouve de bonnes pratiques qui limitent ces proliférations.

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